vendredi 15 mai 2009

Good guys part 3: Philippe Morillon





Photographe d'un demi-monde interlope si superficiel qu'il en devient profond Philippe Morillon est insaisissable. J'espère qu'un jour son ouvrage Ultra Lux aux textes d'Yves Adrien sera réédité
j'en avais un exemplaire mais un certain éditeur ne me la jamais rendu.
Qu'importe Philippe Morillon: "Une dernière danse?"
1970-1980 (Editions 7L Paris) est paru avec des instantanés d'une époque aux rencontres transversales ou l'on croise Thierry Le Luron, Alain Pacadis, Fifi Chachnil, Edwidge, Fabrice Emaer, Arielle Dombaslle (avant Katerine et les autres. Une époque pré-Mitterandienne ou la fête n'était pas partout (le fameux quotidien hyper festif) donc plus rare et sophistiquée. Si c'est une illusion de ma part, une coquetterie de ma pensée, j'aime à y croire à l'aide de ces photos tranchantes.

JED



Qui est Philippe Morillon?

C'est:
-l'Alma-Tadema de l'aérographe,
-le David des espaces vides,
-le Ledoux de l'interplanétaire,
-le Narcisse de l'acrylique,
-le Murillo des petits zonards pasteurisés,
-le chantre du loubard "clean",
-le Capiello du Palace,
-le Boldini du "hard-chic",
-le baron Corvo des éphèbes parisiens,
-le visionnaire de l'altuglas,
-le stuccatore de la peinture,
-le graphiste du laser,
-le Bérard du high-tech,
-le Cocteau des temples spatiaux,
-le Rockwell de la new-wave,
-l'éventuel traducteur visuel de Burroughs,
-le faux-témoin des fifties,
-le Walkman du visuel,
-l'objectif du post-mondain,
-le technicien d'une Grèce glaciale,
-le champion du "néo" et du néon,
-le passéiste du futur,
-le nostalgique du devenir,
-le jeune homme bien élevé, peut-être pas si convenable que ça,
Mais c'est surtout quelqu'un qui a beaucoup de talent et une vision des chosesqui n'est que d'aujourd'hui et peut-être de demain, si demain il y a...

KARL LAGERFELD

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